Dans un contexte d'inflation et de précarité énergétique, plusieurs associations, dont l'UFC-Que Choisir, Rue de l'Avenir, le Club des villes et territoires cyclables et "marchables" ainsi que la Fédération des Usagères et Usagers de la Bicyclette (FUB), appellent les pouvoirs publics à ne pas abandonner le Plan Vélo 2023/2027 mais plutôt à investir davantage dans les infrastructures pour le vélo et la marche.

Ces associations soulignent que la promotion du vélo et de la marche comme alternatives à la voiture représente un levier essentiel pour améliorer le pouvoir d'achat, réduire les émissions de CO2 et renforcer la santé publique. En effet, les dépenses de transport des ménages représentent en moyenne 14,5% de leur budget, et une voiture coûte près de 3 000 euros par an.
 

Plusieurs associations, dont l'UFC-Que Choisir, lancent ce vendredi 22 novembre 2024 un appel aux pouvoirs publics.

Or, près de 41% des trajets en voiture ont une distance inférieure à 5 kilomètres et près de 62% à 10 kilomètres. Le recours à la pratique du vélo ou de la marche pour effectuer ces distances permettrait donc de réaliser des économies substantielles.

Il faut savoir que de nombreuses initiatives sont mises en place pour promouvoir les modes actifs. Ces initiatives visent à améliorer les infrastructures, à sensibiliser le public, à inciter les gens à se déplacer à pied ou à vélo et à favoriser la collaboration entre les parties prenantes. En encourageant les modes actifs, nous pouvons améliorer notre santé, réduire notre impact environnemental et économiser de l'argent.

Cependant, les infrastructures pour ce type de déplacement sont souvent inadaptées. Trottoirs étroits, mal entretenus ou encombrés, pistes cyclables discontinues et mal sécurisées... ces obstacles découragent la pratique des mobilités actives.

Les associations demandent donc aux pouvoirs publics de mettre en œuvre le plan national vélo et marche "2023-2027" et de renforcer le volet portant sur la marche. Elles regrettent notamment que le budget du plan vélo de 560 millions d'euros soit faible par rapport aux milliards d'euros consacrés chaque année au stationnement automobile et qu'aucun plan spécifiquement dédié à la marche à pied n'existe. Des lacunes à combler le plus rapidement possible pour le bien de la planète, pour l'environnement et que finalement l'écologie n'est pas une simple lubie.